Demi-finaliste de la Coupe du monde en 2022, vainqueur du CHAN en 2018, 2020 et 2024, champion du monde U20 et de la Coupe Arabe cette année, co-organisateur de la Coupe du monde 2030 et hôte de cette 35e édition de la Coupe d'Afrique des Nations : la pression est maximale sur le Maroc.
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Grande puissance du football africain, le Maroc a développé ses infrastructures et sa formation depuis plus d'une décennie et le pays en retire les fruits désormais. Pour autant, au niveau continental, les Lions de l'Atlas n'ont pas le palmarès qui correspond à leur standing, avec une seule victoire en 1976, une troisième place en 1980 et une finale en 2004.
Si les concurrents sont nombreux pour cette CAN, le favori, c'est le Maroc. Et à quelques mois de la Coupe de monde, c'est le moment d'aiguiser son appétit. Ce match d'ouverture doit lancer la sélection vers les sommets.
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Quatre ans après leur première et unique participation, les Comores retrouvent les Lions de l'Atlas dans leur groupe. À l'époque, les Coelacantes avaient arraché la dernière place du classement des meilleurs troisièmes grâce à une victoire sur le Ghana (3-2). Ils étaient tombés en 1/8 de finale contre le Cameroun qui évoluaient à domicile, non sans lui avoir donné du fil à retordre (2-1).
Les pics de forme ne sont pas les mêmes pour les deux sélections : le Maroc se prépare à disputer 7 matches alors que les Comores misent tout sur la phase de groupes. Cette différence servira-t-elle aux insulaires ? En tous cas, ils n'ont rien à perdre, au contraire des Marocains qui ne voudront pas décevoir leur public.
Pour autant, l'exemple de la Côte d'Ivoire il y a deux ans démontre qu'une entrée en matière très délicate n'est pas rédhibitoire. Cela offre une certaine marge à Walid Regragui pour gérer le retour à la compétition de la star de l'équipe : Achraf Hakimi. Découpé par Luis Diaz lors de PSG-Bayern en Ligue des Champions, le latéral droit a mis les bouchées doubles pour remettre sa cheville en état lors des 5 dernières semaines. Il est disponible mais le sélectionneur a laissé planer le doute quant à sa titularisation ce dimanche. De sa gestion pourrait dépendre la réussite du Maroc qui a rarement suscité autant d'engouement populaire.
Les joueurs à suivre
Elisse Ben Seghir : parti cet été au Bayer Leverkusen, l'ancien Monégasque doit montrer sa progression en Bundesliga
Rafiki Saïd : l'ancien Troyen désormais au Standard de Liège est la référence offensive des Coelacantes
La stat
Lors des trois derniers matches d'ouverture, le pays hôte s'est toujours imposé. Il faut remonter à 2017 pour voir le Gabon être tenu en échec par la Guinée-Bissau (1-1).