Dernier match de Ligue 1 avant une énième trêve internationale. L'occasion pour l'Olympique Lyonnais de ne pas perdre de terrain sur la concurrence, et de s'installer à la 4e place. Mais pour cela, il fallait battre un Paris Saint-Germain certes clairement diminué, mais qui allait passer la pause en tête en cas de victoire. Difficile donc de prévoir un scénario pour cette rencontre.
À ce sujet - Le Clash du dimanche soir : Corentin Tolisso x Warren Zaïre-Emery
Une équipe remaniée donc pour Paris, qui avait du mal à se mettre en place. Lyon entendait bien en profiter, étant plus agressif dans les duels, mais le PSG se créait la première occasion sur un numéro de Khvicha Kvaratskhelia, qui trouvait Senny Mayulu, mais la tête de ce dernier ne trouvait pas la cible (12e).
Néanmoins, cela lançait les Parisiens, qui multipliaient les situations chaudes et centres dangereux. Bien parti, l'OL disparaissait des débats, et se regroupait en défense pour ne pas prendre la marée. Mais ce qui devait arriver arriva quand Warren Zaïre-Emery échappait à la vigilance de la défense sur son aile droite, et fusillait Dominik Greif (27e).
Une ouverture du score qu'on sentait de toute façon inéluctable, contrairement à l'égalisation lyonnaise trois minutes plus tard. À peine buteur, Warren Zaïre-Emery laissait cette fois Afonso Moreira s'en aller et n'allait pas le revoir, le Portugais remportant son face-à-face avec Lucas Chevalier (30e).
C'est fini ? Pas encore. Paris était visiblement vexé et mettait immédiatement une forte pression, qui voyait Vitinha gratter un ballon à Tanner Tessmann dans l'axe. Khvicha Kvaratskhelia se jetait sur le cuir et crucifiait Greif, ouvrant en prime son compteur en Ligue 1 cette saison (33e).
Trois buts en six minutes, et encore, le quatrième n'était pas loin quand Tessmann héritait du ballon et envoyait une reprise peu orthodoxe qui touchait le poteau parisien (42e). Mais à la pause, ces six minutes de folie étaient à l'avantage de Paris (1-2).
João Neves le sauveur
Les deux équipes revenaient parées des meilleures intentions, imprimant chacune un gros pressing sur l'homme. Mais Lyon venait égaliser en cinq minutes sur un but magnifique : ouverture impeccable de Tyler Morton, et Ainsley Maitland-Niles envoyait un lob savoureux qui faisait exploser le Groupama Stadium (50e).
Dès lors, le match dégageait une forte odeur de KO. Les situations chaudes se multipliaient dans chaque surface, une frappe de Lee Kang-in forçait Greif à s'employer (61e), mais petit à petit, le rythme effréné retombait, et arrivait la désagréable impression que plus que gagner, les deux équipes voulaient surtout ne pas perdre.
Les bancs étaient donc lancés, l'occasion de faire participer Corentin Tolisso à la fête. Ce qui avait le mérite de rallumer quelque peu le chauffage au Groupama Stadium. S'ensuivait une énorme situation chaude devant la cage d'un Chevalier pas serein, mais sans conséquence, avant que Marquinhos, à peine entré, éteigne un incendie allumé par le dit Tolisso (82e).
Mais personne n'allait réussir à forcer la décision, malgré une légère volonté lyonnaise de faire un hold-up. Une volonté qui rendait ses derniers feux dans les arrêts de jeu, quand Nicolás Tagliafico prenait le chemin de la douche en avance. Alors que tout le monde avait signé pour un nul, un dernier corner voyait João Neves se faufiler dans la défense et crucifier l'OL, qui a sorti un grand match pour zéro point. Victoire 2-3, le PSG reprend la tête de Ligue 1, et Lyon n'a que ses yeux pour pleurer...
Homme du match Flashscore : Vitinha
